Depuis le début du mois de juillet, le musée Dali, situé à Montmartre à Paris, propose au public de découvrir une collection de plus de 300 oeuvres. Celle-ci peut être visitée par le biais de la réalité augmentée.

Une expérience mettant à l’honneur Dali
La collection est composée de nombreux dessins, tableaux et meubles de Dali. L’expérience qui anime ces œuvres d’art est proposée par la start-up SkyBoy spécialisée dans l’Overlap Reality® ou réalité superposée. Le musée Dali s’est également associé à Huawei pour cette exposition. Le but de ces collaborations est d’offrir une expérience immersive accessible à tout le monde sur smartphone.
La réalité augmentée permet d’animer les œuvres exposées en ajoutant du contenu virtuel au réel. Les animations ont été réalisées par les étudiants Graphistes motion designers en apprentissage aux Gobelins, l’école de l’image, qui proposent des interprétations très personnelles de chaque œuvre. Par exemple, nous pouvons observer des sculptures s’envoler, des statues danser ou encore des tiroirs s’ouvrir et laisser échapper leur contenu imaginaire. Vous pouvez découvrir tous les films des élèves ici. Si vous avez une préférence pour l’un d’entre eux, il est possible de voter sur l’instagram de Dali Paris pour lui faire gagner le prix du public.
Comment se déroule l’expérience ?

La visite à l’aide de la technologie de la réalité augmentée se veut fluide et intuitive.
Il vous suffit de vous munir de votre téléphone et de scanner un QR Code à côté d’une œuvre avant de pointer l’appareil photo dessus. En regardant votre écran, l’œuvre s’animera. Pour chacune d’entre elles, des films de 30 secondes se déclenchent. En positionnant correctement le smartphone, le visiteur aura alors l’impression que ce qu’il voit sur son écran se passe réellement dans le musée.
Mon avis
Cette expérience concorde tout à fait avec l’univers de Dali puisqu’en scannant les œuvres nous voyons la réalité se modifier et se distendre. L’animation des contenus rend la visite plus ludique et interactive puisque nous redécouvrons les œuvres de l’artiste sous un angle neuf. Comme l’explique Pascal Gauzès, directeur de la communication du musée, « C’est plus immersif, ça pousse le visiteur à s’interroger, à rechercher, à vivre le musée différemment. »
Sources