Culturespaces, entreprise spécialisée dans la valorisation et la gestion des monuments historiques et musées, travaille sur l’ouverture du premier centre d’art numérique à Paris. Nommé l’Atelier des Lumières, il prendra place dans une ancienne fonderie parisienne du XIXe siècle et nous offrira un nouveau regard sur l’art grâce aux nouvelles technologies immersives.

Simulation de l’Atelier des Lumières, ©Culturespaces
L’Atelier des Lumières, un voyage pictural
Sur le même modèle que les Carrières de Lumières des Baux-de-Provence, dont j’avais parlé dans un article précédent, l’Atelier des Lumières permettra de réaliser des expositions monumentales en projetant, en haute définition, des œuvres d’art dématérialisées sur d’immenses surfaces. C’est depuis 2012 que Culturespaces a développé cette technique avec le procédé AMIEX® (Art & Music Immersive Experience). Ici, la technologie sera à disposition, dans la capitale française, au sein de l’ancienne fonderie de fer Plichon dans le XIe arrondissement.

Les Carrières de Lumières, ©Culturespaces
Le futur programme
Deux salles, équipées de nombreux projecteurs et d’une sonorisation spatialisée, accueilleront le public dès le printemps 2018 :
- La Halle, un espace de 1500 m², dans lequel sera projeté en continu un cycle d’expositions numériques d’une durée de 30 minutes. Pour son ouverture, la salle sera ornée des oeuvres de Gustav Klimt et Egon Schiele. Dans ce même lieu, un programme plus court sera dédié à l’artiste Friedensreich Hundertwasser.
- Le Studio, une pièce de 160 m², laissera “carte blanche” aux artistes du numérique en leur permettant d’exercer leur art.
Mon avis
J’ai déjà eu l’occasion de tester la technologie AMIEX®, à la fois immersive et musicale, cette année lors de ma visite des Carrières des Lumières et c’était fabuleux. L’art immersif permet vraiment de nous transporter dans l’univers de chaque artiste et d’observer en détail ses réalisations. La musique accompagne de manière synchronisée les tableaux, ce qui renforce le sentiment d’immersion. Gianfranco Iannuzzi, Renato Gatto et Massimiliano Siccardi, réalisateurs chargés d’animer ces œuvres sur toutes les surfaces de l’Atelier des Lumières expliquent que “grâce à la dématérialisation des œuvres d’art, nous allons donner la possibilité à de nombreux visiteurs qui ne sont jamais allés au Palais de la Sécession à Vienne de se retrouver confrontés avec les figures iconiques de la fresque de Klimt”.
Il n’y a donc plus qu’à attendre l’ouverture de l’Atelier des Lumières !
Sources