Le Centre de biodiversité Naturalis aux Pays-Bas a utilisé les technologies 3D de numérisation et d’impression pour reconstruire, en taille réelle, le squelette d’un tricératops. Explications.

Les technologies 3D aident à reconstruire notre passé
La numérisation, la modélisation et la reconstruction en 3D contribuent de plus en plus à reconstruire le passé, aussi bien des œuvres d’art, que des monuments détruits ou endommagés. Dans cet exemple, c’est une espèce disparue de dinosaure qui a été “ressuscitée”.
Les équipes du Centre de biodiversité Naturalis ont ainsi reconstitué le squelette d’un tricératops en numérisant ses os ainsi que ceux d’autres dinosaures appartenant à la même famille. Le squelette de ce tricératops, appelé Dirk, a été retrouvé près de Newcastle et aurait environ 67 millions d’années. Grâce à la numérisation, les paléontologues ont pu identifier certains os manquants, comme les côtes, les cornes et une grande partie du crâne. Il a alors fallu utiliser des outils spécifiques afin de pouvoir recréer physiquement l’animal.
L’impression 3D, une solution innovante permettant la reconstruction

Suite à la constatation d’éléments manquants du squelette du dinosaure, les équipes du projet ont décidé de les reconstruire à l’aide d’une imprimante 3D Builder. Ainsi, à l’aide du fichier numérisé ou modélisé en 3D, il a été possible de reconstituer les pièces manquantes. Les scientifiques ont expliqué que “si nous avons, par exemple, un os à gauche et qu’il manque la contrepartie du côté droit, nous pouvons facilement effectuer une numérisation et une impression 3D en miroir.” En revanche, pour les autres parties, il a fallu numériser d’autres squelettes dans d’autres musées.
Ce travail d’impression 3D a duré deux mois avec une reconstitution de plus de 100 os pour la totalité du dinosaure.
Mon avis
Dans cet exemple, la technologie accompagne les découvertes historiques et permet le partage au public. Grâce à la numérisation 3D et à l’impression 3D, il a été possible de reconstituer un animal disparu afin de permettre aux visiteurs du musée Naturalis à Leiden, aux Pays-Bas, de mieux visualiser ses dimensions réelles. Si vous voulez en savoir plus sur le processus d’impressions 3D, vous pouvez consulter cet article du centre de recherche.
Sources
Merci pour ce partage !
J’aimeJ’aime