A Londres, l’exposition Nausea a rassemblé six artistes contemporains exposant des œuvres peu communes. En effet, ils ont conçu chacun une oeuvre en réalité virtuelle. Explications !
L’exposition Nausea
La première édition a été créée en novembre 2016 au Computer History Museum à Mountain View et s’est poursuivie au Silicon Valley Virtual Reality à Redwood City. Jusqu’au 10 septembre 2017, il était possible de la visiter à nouveau au sein de la boutique pop-up ZAP à Londres. Organisée et produite par Philip Hausmeier (Metaphysics VR), elle était diffusée, via le casque HTC Vive, au sein de la boutique pop-up ZAP pour un prix de 5£ pour une durée de 15 minutes. Elle constitue le fruit d’un travail de sept mois de collaboration entre les artistes, ce qui a permis d’aboutir à la transmissions de diverses notions de perception virtuelle, d’interaction et d’esthétique.
Les œuvres exposées
- Rubén Grilo, “Begin With A Spin”, 2016 : il s’agit d’une scène d’ascenseur s’inspirant du film Charlie et la Chocolaterie.
- Anna KE, “Corners of Cosmetic Application”, 2016 : au sein d’une expérience complexe, l’artiste nous propose un collage spatial des murs avec de la mosaïque et des phénomènes naturels. Ce qui est intéressant c’est, qu’en fonction de notre point de vue, l’oeuvre change de forme.
- Florian Meisenberg, 2016 : l’utilisateur peut, au travers de son oeuvre, interagir en effaçant des éléments de l’espace virtuel et ainsi découvrir différentes vidéos de la collection Meisenberg.
- Eddie Peake, “Bendyman”, 2016 : il s’agit d’une rencontre interactive et amusante où l’usager peut interagir avec un personnage, Bendyman.
- Jack Strange, 2016 : rencontre avec quatre personnages exécutant des tâches répétitives au sein d’un espace noir et blanc.
- Anne de Vries, ”Extreme Body Shiftrz”, 2016 : l’artiste questionne ici l’identité et le corps en emmenant le public à découvrir un corps humain se transformant en différents états (homme/femme, petit/grand, large/mince).
Ainsi, les usagers peuvent naviguer, grâce au casque VR, dans les différentes créations de ces artistes.
Mon avis
Le développement de l’Art VR, c’est-à-dire de la réalité virtuelle comme outil de création artistique se voit de plus en plus. Les artistes s’y mettent puisque la technologie offre de nombreuses possibilités et brise les barrières de l’art. Avec l’exposition Nausea, il n’est plus question du réel : le visiteur visite des œuvres virtuelles dans un espace numérique. C’est ainsi notre façon de créer l’art qui évolue, mais aussi notre façon de l’observer. Proposer ce genre d’exposition est intéressant et prometteur pour la démocratisation de la réalité virtuelle auprès de la population. D’ailleurs, si vous êtes intéressés par l’Art VR, l’outil Tilt Brush de Google vous permet de créer vos propres œuvres en réalité virtuelle.

Tilt Brush de Google
Sources