Aujourd’hui, à l’ère du numérique, de plus en plus de musées adoptent les nouvelles technologies pour rendre leurs expositions plus attractives. Est-ce un moyen pour ne pas être démodé ? Ou tout simplement une manière de promouvoir la culture à un public plus large et de façon divertissante ?

En parlant de moderniser les musées, je vais vous parler d’un exemple marquant : Museomix. C’est un concept né en France en 2011 proposant de repenser les musées afin de les rendre “plus vivant” aux yeux des visiteurs. Alors, les musées seraient-ils démodés sans les nouvelles technologies ?
Pour ma part, je pense que non mais les musées comme toute autre institution ou entreprise doivent évoluer et s’adapter à chaque époque. A ce jour nous sommes dans l’ère du numérique et les musées veulent aussi faire partie de cette nouvelle ère : il n’y a que des avantages !

Si un musée propose des nouvelles technologies pour suivre des expositions, il peut :

• Toucher une cible pour large : notamment un public jeune, né avec les technologies, mais aussi les personnes ne pouvant se déplacer via les musées virtuels (Google Art Project) ;
• Rendre plus amusante et attrayante sa visite
• Rendre le spectateur acteur en le faisant participer à la visite : je pense par exemple à l’application du Panthéon “quatre vies en résistance” qui propose un quizz aux visiteurs pour les faire participer à l’avancée de l’exposition ;
• Apporter des nouvelles connaissances sur les œuvres : la Nintendo 3DS du Louvre le fait très bien en proposant 700 commentaires audio sur les peintures et sculptures du musée.

Personnellement, je trouve que si un musée ne propose pas d’outils numériques aujourd’hui, il peut paraître “désuet” aux yeux des visiteurs, surtout des jeunes, mais il ne perd en aucun cas de sa valeur. Tout de même, il est primordial de nos jours que les musées s’adaptent à cette “révolution numérique” et proposent aux visiteurs des moyens technologiques leur permettant de suivre les visites de façon interactive. C’est un moyen efficace d’assurer sa place dans la révolution numérique et une façon de toucher un plus grand nombre de personnes en leur proposant d’apprendre autrement.