La réalité virtuelle continue d’étendre ces champs d’applications. En effet, après s’être intégrée auprès des films et des jeux vidéo : aujourd’hui c’est au tour des musées ! Utiliser la réalité virtuelle permet de visiter un musée de chez soi, ou sur le lieu en question via un casque de réalité virtuelle. Le Dimoda, Digital Museum of Digital Art, propose de concilier l’art avec le numérique.

© Digital museum of Digital – exposition à Brooklyn
En effet, c’est une équipe d’artistes est à l’origine de la plateforme « Digital Museum of Digital Art ». Son but est de permettre au visiteur d’être en totale immersion en le plongeant au sein d’une galerie virtuelle et interactive. Pour tester cette expérience, vous pouvez vous rendre à Brooklyn où l’exposition se trouve à la galerie Transfert jusqu’au 19 décembre 2015. Il est également possible de tester cette expérience de chez soi via un logiciel téléchargeable sur le site Internet.
En quoi consiste le Digital Museum of Digital Art ?
Créé par les artistes des nouveaux médias Alfredo Salazar-Caro et William James Richard Robertson, Digital Museum of Digital Art présente les œuvres d’art numérique de nombreux artistes. Comment ça fonctionne ? Il suffit de porter le casque de réalité virtuelle pour découvrir ces oeuvres.
Alfredo Salazar-Caro, son créateur, explique le projet : « Dimoda est né en 2013 avec le but de fournir aux artistes des nouveaux médias, aux artistes numériques un nouvel espace d’exposition et un terrain de jeu virtuel pour l’expérimentation sans limites. Nous voulons rendre la réalité virtuelle accessible à tout artiste qui a une idée en rapport avec cette nouvelle technologie. Nous voulons vraiment profiter de la puissance de la réalité virtuelle et nous espérons que la technologie deviendra encore plus puissante et que nous serons en mesure de pousser les limites encore plus loin ».

Oeuvre de Jacolby Satterwhite © Digital Museum of Digital
Il pointe également la qualité de ces expositions en soulignant que l’art numérique (ou net.art) aujourd’hui, peut être produit par n’importe qui muni d’un simple ordinateur d’une manière rapide. Ce phénomène peut engendrer une qualité faible des œuvres. C’est la raison pour laquelle, Salazar-Caro ne proposera que deux expositions par an et moins de cinq artistes pour offrir une qualité exceptionnelle. Il parle « de contenus de haute qualité et des expériences magistrales qui pourront tenir la concurrence dans le monde de l’art ».
Les projets
De prochaines expositions verront le jour en 2016 à Berlin et à Miami. D’ailleurs, Alfredo Salazar-Caro montre ses ambitions : « Nous allons aussi en permanence continuer à peaufiner l’expérience du musée lui-même tout en corrigeant les bugs et en améliorant l’expérience globale de l’utilisateur. A part les futures expositions à Berlin et à Miami, la prochaine étape consiste à peaufiner l’expérience en y apportant de nouvelles installations et de l’interactivité. Le but consiste à repousser les limites de cette technologie au profit de l’art ».
S’il ne vous est pas possible, tout comme moi, de vous rendre à Brooklyn , il est également possible de visiter en ligne grâce au logiciel sur le site disponible pour mac et windows. Je n’ai pas pu encore le tester mais je trouve l’initiative superbe ! Découvrir des expositions comme celles-ci de chez soi est une opportunité à ne pas négliger.