Il y a deux ans, le Musée de la Grande Guerre de Meaux (Seine et Marne) a imaginé et conté l’histoire du personnage de Léon Vivien ayant participé à la 1ère Guerre Mondiale. Je tenais à vous parler de cette commémoration car elle a vraiment suscité une émotion auprès des internautes en rassemblant 25 000 personnes. Cette expérience digitale s’est déroulée il y a deux ans, mais il me semblait intéressant et pertinent de revenir sur cet exemple de réussite entre l’histoire et le numérique.
Le concept de cette opération
Le personnage de Léon Vivien, instituteur lors de la première Guerre Mondiale, a été imaginé par le musée de la Grande Guerre avec le concours de l’agence digitale DDB Paris. Le but ? Faire vivre aux français le quotidien au jour le jour d’un poilu. L’homme n’a jamais existé mais l’histoire est si poignante qu’on croirait le contraire et d’ailleurs on s’identifie complètement à ce personnage.
Si aujourd’hui vous vous rendez sur la page Facebook de Léon Vivien, vous retrouverez des témoignages poignants imaginés par le musée. « On nous a fait lever le camp au petit jour. Journée de marche sans savoir où on va. Au départ, le poids du sac nous réchauffait, mais au fil des km, on l’a senti sur les épaules ». Cela nous plonge complètement en immersion dans cette Guerre puisqu’on se prend d’affection pour Léon et on attend même ses publications en espérant qu’il revienne vivant de la guerre.
Mon avis
Cette expérience a permis de montrer l’intérêt que les français portent à la Première Guerre Mondiale. Avec 25 000 amis en quelques mois, nous pouvons dire qu’ils se sont attachés à ce personnage car même si ce dernier est fictif, l’histoire est bien réelle !
Je trouve l’initiative très intéressante et émouvante. Il y a deux ans, je n’ai pas suivi cette expérience mais j’ai pu relire toutes les publications de Léon Vivien, ainsi que les commentaires des internautes et c’est vraiment touchant. Selon moi, cette expérience digitale est très bien réalisée puisque le personnage a été créé afin de rassembler le quotidien que tous les poilus ont pu vivre à un moment ou à un autre de la Grande Guerre. Elle nous permet de revivre les événements de la Grande Guerre il y a un siècle en direct comme si elle était dans notre quotidien et nous poser la suivante : “Et si Facebook avait existé en 1914 ? ”
Sources :