Dans le cadre de la réalisation de ce blog, j’ai eu l’opportunité d’interviewer Martin Grandjean, doctorant en histoire contemporaine, qui utilise régulièrement les outils numériques dans ses travaux de recherche. Rencontre avec cet historien à l’ère du numérique.
Portrait de Martin Grandjean
Martin Grandjean est un doctorant en Histoire contemporaine à Lausanne. Il intègre le numérique au sein de sa thèse qui concerne les réseaux d’archives : “d’ailleurs une grande partie de ma thèse concerne les changements occasionnés par l’utilisation des outils numériques”.
Depuis le début de ses recherches, il a toujours travaillé avec les nouvelles technologies. Cet intérêt pour le numérique, il l’avait déjà pendant ses études. En effet, il m’a expliqué avoir déjà à cette période une démarche quantitative en faisant, par exemple, des graphiques : “je pense que le fait d’avoir fait un bac scientifique avant d’aller à l’université a amené chez moi cette curiosité pour les outils numériques”.
Les outils numériques qu’il utilise
Un blog
Martin Grandjean tient un blog depuis trois ans sur ses recherches, les actualités et sur des débats d’idées. C’est un blog qu’il a réalisé lui-même : “c’est un blog WordPress avec un thème particulier. Je n’ai pas suivi de formation pour le réaliser, j’ai déjà conçu des sites Internet pour des associations, des partis politiques”. Récemment, il a mis en place un nouveau service sur son blog : une “newsletter alertant par email les lecteurs de certains articles (comme un flux RSS).
Il maîtrise les blogs puisqu’il en a tenu un autre pendant deux avant la réalisation de celui-ci avec un collègue mathématicien : Pegasus Data. Martin Grandjean affirme que ce blog a été un “plus” pour lui : “ce blog m’a beaucoup servi dans mon parcours et c’est un exemple de démarche en humanités numériques : un exemple de collaboration entre chercheurs qui nous a ouvert de nombreuses portes”.
Les réseaux sociaux
Martin Grandjean utilise les réseaux sociaux depuis 2011, année des élections en Suisse. Il m’a confié que cela l’intéressait de suivre les mouvements politiques sur les réseaux sociaux et que petit à petit il a réussi à s’y trouver une place et a eu envie de partager de l’information. En effet, il est très actif sur Twitter, possède une page Facebook pour son blog et est présent également sur LinkedIn et Youtube.
Les logiciels
Dans ses travaux de recherche, Martin Grandjean n’utilise pas les logiciels de bases de données, outil pourtant très apprécié par les historiens (voir article logiciel 4D). Il traite directement ses données sur Excel.
Par contre, il maîtrise d’autres logiciels pour travailler sur le CSV : quelques bribes du logiciel R, logiciel libre de traitement des données et d’analyse statistiques, et un logiciel qui fait partie de son quotidien, GEPHI : “c’est l’outil que j’utilise principalement pour ma thèse”, m’expliqua-t-il. “Il me sert à analyser les réseaux et à comprendre les connexions entre les personnes.”
Pour apprendre à se servir des logiciels ci-dessus, il n’a ni suivi de formation ni consulté des tutoriels, il a appris par lui même en allant sur des forums.
La suite de l’interview de Martin Grandjean sera disponible lundi. Elle portera sur les avantages des outils numériques et sur la construction de son e-reputation.
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