Suite de l’interview de Frédéric Clavert sur les nouvelles technologies en Histoire

Lundi dernier, je vous ai parlé d’une interview sur le point de vue de Frédéric Clavert, docteur en histoire contemporaine, sur les usages des outils numériques dans le domaine de l’histoire. Après avoir présenté l’historien et parlé de ces usages la dernière fois, découvrez la suite de cette interview aussi des avantages des nouvelles technologies au sein du métier d’historien.

Histoire contemporaine à l'ère numérique ©Frédéric Clavert

Histoire contemporaine à l’ère numérique ©Frédéric Clavert

Les avantages des outils numériques pour les historiens

Ils ont permis des évolutions dans le métier d’historien :

  • Le changement d’habitude aux Archives : l’appareil photo est l’exemple qui illustre le mieux ce changement. En effet, les premiers appareils photo étaient de mauvaises qualité ce qui obligeait les historiens à lire les documents aux Archives.  Aujourd’hui, ce n’est plus le cas puisque nous pouvons prendre des photos de très haute qualité avec nos smartphones. De ce fait, les historiens récupèrent une multitude de photos de documents et les classent chez eux grâce à un logiciel. Par contre, tous les centres d’archives n’autorisent pas la photographie de leurs documents.
  • Une gestion des informations et des sources primaires différentes : avec toutes les ressources qu’il existe en ligne aujourd’hui (archives numérisées, documents iconographiques, etc.) , il est difficile de se repérer dans cette masse d’informations. Avant l’arrivée d’Internet et du numérique, l’historien se constituait des fiches de lecture papier. Pour faire face à une quantité énorme de sources, Frédéric Clavert enregistre tous les documents et les classe ensuite via un logiciel pour statistiques. Le logiciel va classer les documents en fonction du vocabulaire et de l’occurrence .
  • Tracer un réseau : certains logiciels donnent la possibilité de réaliser des cartogrnaphies en récupérant des données sur des personnages historiques, des périodes historiques, des lieux, etc. La constitution de ces données va permettre de créer un réseau et des connexions entre différents personnages, lieux ou même mots.

Selon Frédéric Clavert, l’usage du numérique en histoire dépend du sujet de recherche. Pour sa part, les outils numériques ont fait évoluer son travail. La numérisation d’archives et le développement de logiciels permettant un traitement computationnel des sources primaires ont changé ses habitudes dans ses recherches. De plus, les dispositifs tels que les réseaux sociaux permettent une plus large diffusion de ces travaux de recherche.

Consulter la première partie de l’interview

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